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FONDATION JÉRÔME SEYDOUX-PATHÉ

Les restaurations se concentrent sur les grands films de l’histoire de Pathé (La Femme et le pantin, Paris qui dort, La Roue, les films de Georges Méliès) mais aussi des auteurs moins connus (Albert Capellani, André Antoine) et des corpus inédits d’avant-guerre à (re)découvrir (Emile Cohl, Segundo de Chomon, la série des Léontine). Un travail historique de fonds est mené afin de restituer le film au plus proche de ce qu’il était à l’origine. Ainsi, quand la documentation rassemblée et les éléments filmiques le permettent, la couleur et les cartons d’époque sont recomposés, au plus proche de la source d’origine.

De plus, un travail important est mené pour la composition musicale accompagnant les films. Après le projet de reconstruction magistral mené pour La Roue d’Abel Gance (1923), à partir de la liste musicale d’origine d’une durée de sept heures rassemblant plus d’une centaine de partitions ; la Fondation continue de mener des projets d’accompagnement musicaux importants, avec la partition originale d’Entr’acte de René Clair (1923) composée par Erik Satie ; la musique d’écran de La Femme et le pantin de Jacques de Baroncelli (1927) ; ou encore la liste musicale d’originale de l’Arlésienne d’André Antoine (1922) orchestrées par Gunter A. Buchwald et interprétées par l’Octuor de France.


C’est dans ce souci d’offrir le spectacle le plus complet, dans une fidélité historique toujours préservée, que la Fondation Pathé œuvre à la conservation et la restauration de son patrimoine filmique.