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Séance

Festival Toute la mémoire du monde : "L'Arlésienne", André Antoine, 1922 (1h42)

La séance du 31 mars est présentée par Manon Billaut et Noémie Jean.



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L'Arlésienne

1922 - 1h42



Réalisation : André Antoine

Assistants réalisation : Georges Denola, Julien Duvivier

Scénario : André Antoine

Photographie : Léonce-Henri Burel

Production : Société d’Éditions Cinématographiques

Avec : Gabriel de Gavrone, Lucienne Bréval, Marthe Fabris, Louis Ravet, Charles de Rochefort, Léon Malavier, Berthe Jalabert, Maguy Deliac, Jacquinet

Frédéri, fou amoureux de l'Arlésienne, se heurte aux réticences de sa mère et accepte d'épouser Vivette. Sa rencontre inopinée avec Mitifio, l'amant de l'Arlésienne, réveille son amour.


Réalisé d’après la nouvelle d’Alphonse Daudet (un texte qu’André Antoine connaît bien pour l’avoir porté au théâtre), L’Arlésienne est le dernier film du réalisateur et le seul produit par la Société d’éditions cinématographiques (SEC). En 1918, il se rend en Provence afin de peaufiner son scénario, puis à l’été 1921 avec les deux opérateurs, Pierre Trimbach et Léonce-Henri Burel, et son assistant, Georges Denola, pour les repérages. Tourné entièrement en décors naturels, le film bénéficie des conditions météorologiques du Sud pendant l’été, mais recourt à la lumière artificielle pour les scènes d’intérieur. L’histoire alterne entre le centre-ville d’Arles et la ferme du Castelet près des Saintes-Maries-de-la-mer. Antoine, comme à son habitude, met en valeur le patrimoine local en filmant les arènes, la cathédrale Saint-Trophyme, le marché des Alyscamps et la campagne alentour. Les acteurs, issus du théâtre, du music-hall, ou non-professionnels, épousent un jeu très naturel et se fondent dans le décor en se mêlant aux locaux. Le dirigeant de la SEC est pourtant déçu du résultat et exige le tournage de scènes supplémentaires, sans Antoine qui se détache du projet. Malheureux de cette dernière expérience, le metteur en scène décide de mettre fin à sa courte carrière cinématographique et déclare : « Si j’avais vingt ans de moins, au lieu de bavarder, je ferais le Cinéma-Libre, libre des routines, des combinaisons, des trusts et des paresseux qui l’ont mené là où il est tombé ».


Manon Billaut



Format de la copie : DCP

Restauration 4K réalisée en 2020 à L’Image Retrouvée par la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et la Cinémathèque française, avec le soutien du CNC, à partir

de deux copies diacétate complémentaires de 1925 et 1926 issues des collections de la Cinémathèque.


31.03 : DCP avec musique arrangée et composée par Günter Buchwald, à partir de l’adaptation musicale d’époque de Gabriel Diot et interprétée par l’Octuor de France. Enregistrement et mixage par Léon Rousseau (L. E. Diapason).

02.04 : Séance accompagnée par les pianistes issus de la classe d'improvisation de Jean-François Zygel (CNSMDP).



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