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Séance

Festival Toute la mémoire du monde : "Les Travailleurs de la mer", André Antoine, 1917 (1h32)

La séance du 1er avril est présentée par Manon Billaut et Noémie Jean.



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Les Travailleurs de la mer

1917 - 1h32



Réalisation : André Antoine


Assistants réalisation : Georges Denola, Julien Duvivier

Scénario : André Antoine

Production : Société Cinématographique des Auteurs et Gens de Lettres

Avec : Romuald Joubé, Armand Tallier, Marc Gérard, Charles Mosnier, Max Florr, Joe Hard, Andrée Brabant, Philippe Garnier

Gilliatt, pêcheur solitaire et grand rêveur, accepte de prendre le large et d'affronter les pires dangers afin d'obtenir la main de Déruchette dont il est secrètement amoureux.


« Gilliatt » : ce nom est inscrit dans le sable par Déruchette au début du film. Pourtant, dans une lettre adressée à son fils, André Antoine fait référence à une autre idée pour animer son générique : « Les vagues apportent des paquets de goémons qui, petit à petit se groupent en grandes lettres et inscrivent le titre. Puis, les vagues revenant effacent l'inscription petit à petit. » Ces mots illustrent précisément la volonté du réalisateur, et livrent de précieuses informations aux restaurateurs. Or ces images ne sont pas parvenues jusqu’à nous, aussi une question substite : a-t-il réussi à les filmer ? Lors de notre travail de restitution, nous avons été particulièrement attentifs aux écrits d'Antoine, essayant de mettre en parallèle ses documents scénaristiques avec cette copie unique, qui a révélé bien des merveilles. Les couleurs présentes sur la pellicule confèrent au film une poésie qui vient souligner la mise en scène d'Antoine. Le bleu, l’orange, le rose, le vert sont autant de nuances qui enrichissent cette adaptation du roman de Victor Hugo. André Antoine joue adroitement avec diverses techniques et trucages cinématographiques, surimpressions, gros plans, contre-jours. Il tourne essentiellement en décors naturels, sur les côtes bretonnes, d'où une qualité photographique exceptionnelle, proche du documentaire. Durant le tournage, un naufrage a d'ailleurs réellement eu lieu, belle opportunité pour Antoine, qui a réalisé un grand nombre de séquences autour de cette épave.


Noémie Jean



Format de la copie : DCP

Restauration 4K réalisée en 2020 à L’Image Retrouvée par la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et la Cinémathèque française, avec le soutien du CNC,

à partir d’une copie néerlandaise teintée et virée unique issue des collections de la Cinémathèque.


01.04 : Musique composée par Stephen Horne. Enregistrement et mixage par Léon Rousseau (L. E. Diapason).

03.04 : La séance est accompagnée par les pianistes issus de la classe d'improvisation de Jean-François Zygel (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris).


Télécharger le programme complet